Posté le 12/02/18
L’histoire de la chirurgie réfractive naît véritablement au 20e siècle.
Au cours des années 50 et 60, un chirurgien colombien appelé Barraquer avait posé les bases du « keratomileusis », c’est à dire la « sculpture de la cornée », pour en modifier le pouvoir optique. Le laser n’existait pas encore, et la technique de sculpture exigeait de découper puis congeler une lamelle de cornée, pour pouvoir la tailler à la forme désirée avant de la suturer sur la cornée.
Le japonais Sato fut le pionnier de la technique de kératotomie radiaire, mais celle-ci fit l’objet d’une diffusion importante dans l’ex URSS grâce à un chirurgien russe nommé Fyodorov: ce dernier est probablement le premier a populariser la chirurgie réfractive au cours des années 70
L’introduction du laser excimer en chirurgie cornéenne qui fut à l’origine d’une révolution à la fin des années 80, car il devint possible avec la technique de PKR (Photokératectomie à visée réfractive) de sculpter la cornée avec une précision de l’ordre du micron.
Le LASIK (acronyme pour « Laser Assisted in situ Keratomileusis » – que l’on peut traduire par « Sculpture au sein de la cornée assistée par le laser ») est l’aboutissement des travaux de Barraquer, et des prouesses techologiques du 20e siècle dont le laser est emblématique.
Source: Jean-Marc Ancel, « La chirurgie réfractive en 2007»